VALORISATION DES DECHETS DES INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES : INDUSTRIES DE TRANSFORMATION DES POMMES DE TERRE
Contexte/description du besoin technologique
Le gaspillage alimentaire est une problématique incontournable, à la fois pour les consommateurs, les producteurs et les industriels. Sur l’ensemble de la chaîne alimentaire.
La pomme de terre est parmi les cultures de légumes la plus pratiquée dans le monde et aussi au Maroc qui se hisse à la 3ᵉ place des gros producteurs de pomme de terre au Maghreb derrière l’Algérie et l’Égypte, ce qui génère des tonnes de déchets chaque jour tout au long de la chaîne de transformation, dont les pelures, l’amidon et les restes de pomme de terre qui ne répondent pas à la qualité requise de transformation.
L’optimisation du procédé de fabrication et la valorisation de ces co-produits permettent de grandement réduire la quantité de déchets et participer à la préservation des écosystèmes. Cependant, les industries agroalimentaires produisent tout de même chaque année des tonnes de déchets et doivent donc contribuer à l’effort de réduction.
Spécifications technologiques
Au Maroc, la production de pomme de terre est passée de 1 536 mille tonnes en 2008 à 1 743 en 2016 et vu la composition des déchets en question, on peut proposer un matériau pour emballages alimentaires plastifiés, directement issu de ces sous-produits agroalimentaires. L’objectif est de replacer le thermoplastique avec un plastique biosourcé portant les propriétés nécessaires pour remplir les critères d’un emballage alimentaire. Cet emballage pourrait avoir d’autres applications dans de différents domaines.
Un autre axe de valorisation se présente qui se focalise sur la production d’amidon dédié à la commercialisation pour consommation directe du client ou des industries nécessitant l’amidon comme intrant.
En ce qui concerne les pommes de terre souillées, elles peuvent faire objet de source d’amidon également et les restes peuvent être exploités comme alimentation pour bétail.